Nouvelle Toyota Auris 90 D-4D

La section « compactes » comprend la chic Audi A3, la snob Lancia Delta, la sportive Seat Leon, la grande gueule Peugeot 308 et... la timide Toyota Auris. Chez cette dernière, pas un fil ne dépasse : sa ligne sage ne prend aucun risque stylistique. Ses prestations sont dans la moyenne. Ses prix restent abordables. En bref, l'Auris s'efforce de ne pas faire de vagues, même après restylage.

À l'extérieur, difficile de percevoir les changements : les phares s'étirent légèrement, la calandre se ferme, les boucliers s'alourdissent et les feux arrière deviennent bicolores. À bord aussi, peu d'évolutions mais on retrouve avec plaisir les qualités de « l'ancienne » Auris : rangements nombreux, commandes bien placées, bonne habitabilité aux places arrière, grâce à une banquette dont le dossier s'incline.

les 90 ch de son petit diesel assurent d'honnêtes relances... à une condition près. C'est le cas du moteur 1.4 D-4D qui,en deça de 1 800 tr/min, reste totalement amorphe ! Dommage car son silence et sa bonne maîtrise des vibrations séduisent, même si sa consommation reste assez éloignée des valeurs annoncées (6,7 l aux 100 km en conso extra-urbaine)

Si la japonaise rend une copie propre en tous points, l'innovation ne répond pas présent . Dans la finition Dynamic, nombre d'équipements lui sont refusés : allumage automatique des phares, capteur de pluie et surtout régulateur de vitesse restent indisponibles, même en option. Cela dit, l'Auris perd parfois ses moyens, à vouloir monter en gamme. Sur la finition Sportline, sont ainsi livrées de série des jantes en alliage de 17 pouces, qui font grimper la consommation et perdre le bonus de 200 € ! Reste sage Auris, reste sage...

Bilan de cet essai de la Toyota Auris 90 D-4D :

Voilà une compacte qui n'excelle nulle part mais ne souffre pas de gros défauts. Pour celui ou celle qui voit dans l'automobile un simple moyen de transport, l'Auris remplit donc parfaitement son office.

Audi A3