Le Syndicat National des Loueur de Longue Durée a lancé une enquête aux entreprises détenant au plus d'une flotte de dix véhicules. Le but est de comprendre leur comportement et de mieux connaître leurs attentes.Ces sociétés possèdent un parc moyen de 250 véhicules, composé de voitures et de petits utilitaires le plus souvent. Première information de taille, excepté par les chefs d'entreprise et les gestionnaires, les loueurs sont très mal connus. Ainsi, 44% des conducteurs (les salariés de l'entreprise profitant d'un véhicule en LLD) ne connaissent pas le nom du prestataire. Dans 79% des cas, l'attribution des véhicules se fait selon le métier, plus qu'en fonction de la hiérarchie. Pour 37%, le véhicule de fonction fait parti de la rémunération. Ce qui décide une entreprise (patron ou gestionnaire de parc) à opter pour la LLD, c'est sa volonté de maîtriser un budget. Cet argument s'avoue plus important que la flexibilité, autre intérêt majeur de la LLD. Le point faible des loueurs, selon les entreprises clientes, est la restitution des véhicules. Certains sont perçus comme pas assez flexibles en la matière. La proximité reste un critère essentiel: les clients désireraient trouver des services de conciergerie partout en France,des pools de voitures en paiement par carte bancaire sur leur site mais aussi ailleurs. Seuls 5% des entreprises interrogées ont intégré des véhicules électriques dans leur parc. Pourtant un peu plus du quart sont intéressées par un modèle à zéro émission, et la moitié pourrait franchir le pas au cours des douze prochains mois." La difficulté c'est que les véhicules électriques et notamment leur TCO (coût d'utilisation global) reste mal promu estime Eric Spielrein, secrétaire général de RCI Banque.Pourant, il est intéressant de comparer les coût d'un Kangoo Z.E à un Kangoo thermique."Les entreprise clientes sont plutôt satisfaites des prestations offertes, mais espèrent disposer de la navigation embarquée (20%), du télépéage (18%) et des pneus hiver (17%).