Trois cent cinquante euros: tel est le faible surcoût réclamé par la Mii pour adopter cette boîte robotisée. Son secret? Une technologie économe ( à simple embrayage), qui limite le coût de la transmission (550€) et permet de décrocher 200 € de bonus. Mais il faut rester conscient de sa lenteur de fonctionnement, surtout si on la compare aux boîtes DSG (à double embrayage) que le groupe Volkswagen emploie sur ses modèles des segments supérieurs. A rythme (très) paisible pourtant, elle ne se fait guère remarquer: aucun à-coup au décollage ou lors des passages des rapports, dosage de l'accélérateur se fait plus pressant, sur route ou lors d'un besoin de puissance. Le rétrogradage (indispensable car le moteur de 1 litre évolue à très bas régime, où il manque de nerf) se fait trop attendre. La vitesse supérieure s'engage lentement, dans un désagréable soubresaut. Et le mode manuel, aussi paresseux, n'apporte rien. Quitte à limiter son utilisation à la ville et rouler au pas, autant privilégier la version de 60 ch, 500 € moins chère que la 75 ch. Affichée dès 10450 € (bonus de 200 € compris), elle demeure, au moins, l'une des citadines automatiques les plus abordables du marché.