Le Mercedes GLK 2012 est plus séduisant dans le détail
Épaules carrées, faciès expressif, ligne de baroudeur: le GLK a pris tout le monde à revers à son lancement en 2008...Et n'a pas rencontré le succès: ses ventes n'atteignent même pas la moitié de celles de l'Audi Q5! Voilà un cas de figure que Mercedes ne veut plus voir. Le restylage opéré mi-2012 (regard modernisé par de nouveaux phares et allégé par une fini lame LED) ne permet pas changer la donne. Mais c'est l'occasion de redécouvrir un GLK qui, sous sa carapace saillante, à évolué dans le bon sens. Planche de bord, volant et garnitures ont été redéfinis et offrent désormais une présentation de qualité.
Plus séduisant dans le détail, le GLK rappelle ses qualités de fond. A commencer par un gabarit médian (4.53 m) pour la catégorie qui n'en fait pas un monstre en ville, tout en sachant accueillir confortablement quatre personnes . La douceur de la boîte auto (7G-Tronic+ en série) et la suspension tolérante font de ce SUV un voyageur infatigable.
Le tonus de son diesel de 170 ch et son châssis agile ajoutent un dynamisme bon teint à ce 4x4 routier et pas vraiment tout-terrain. Quand vient la nuit, la qualité des feux directionnels et adaptatifs au xénon ( en série à partir du second niveau Sport) se fait apprécier. Ils assurent en permanence un éclairage net et un large champ de vision sans éblouir les autres usagers. Du beau travail. Tout comme la transmission 4Matic, sécurisante et efficace. Elle rend la version 4x2 obsolète. D'ailleurs, cette dernière ne séduit qu'un quart des clients. Preuve que le GLK est vraiment un cas à part dans sa catégorie.