Le véhicule sur la chaîne a déjà son client attribué
Enfin du concret. Au delà des multiples interrogations sur son avenir, Opel montre sa vitalité. Après avoir investi quelque 190 millions d'euros dans son usine d'Eisenach (en Allemagne orientale), il sort les premiers exemplaires de l'Adam. Ce modèle débarquera dans les concessions allemandes à partir du 19 janvier et dans celles de France dans les semaines qui suivront. Il veut défier les Fiat 500, Mini et autres Citroën DS3, sur le marché en plein essor des petites voitures chic. Prix d'attaque affiché : 10 990f' avec le moteur à essence 1,21 de loch. Mais surtout, l'Adam entend apporter à la marque ce qui lui a souvent manqué: de la personnalité et de l'émotion. Le constructeur mise à fond sur la personnalisation qui séduit la clientèle branchée ciblée. Ainsi, pas moins de 61000 combinaisons d'options sont possibles pour l'extérieur et 82000 pour l'intérieur. «Quiconque commande aujourd'hui une Adarn peut être certain qu'il ne verra pas de voiture identique. Presque chaque Adam sera unique», assure Thomas Sedran, président du directoire d'Opel. Une telle approche suppose que chaque véhicule soit fabriqué à la commande (du client ou du concessionnaire qui anticipe les attentes de ses clients). De fait, elle signifie une disparition des stocks du constructeur et de l'immobilisation financière qu'ils impliquent. Quelque 16 000 commandes ont été engrangées en Europe.