Essai Dacia Sandero une offre à part

N.S Carideal

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Essai de la Dacia Sandero : une offre à part

Dacia Sandero 1.5 dCi 75 Ambiance diesel, 75 ch

Look de la Dacia Sandero dans la bonne moyenne

Le style, ce n'est pas ce qui coûte le plus cher dans la conception d'une voiture. La Logan était née disgracieuse en 2005 avec ses airs de Renault 12. La Sandero a prouvé trois ans plus tard qu'une low-cost pouvait être élégante. Elle n'a pas la flui­dité de la Fiat Punto, le caractère affirmé par les générations de Renault Clio et Peugeot 207, la forte calandre de la Chevrolet Aveo. Mais l'homogé­néité de ses traits traverse bien les années.Au point que son récent restylage n'y a pas changé grand­chose : les feux avant, amincis, ne mordent plus sur le capot, et la calandre supérieure, traversée par deux barrettes, a pris de l'ampleur. Le chan­gement est plus profond à l'intérieur : trois comp­teurs au lieu de deux, casquette moins haute, ensembles mieux séparés, touches de chrome. Même si elle ne cherche pas à séduire par son style car ses arguments sont ailleurs, la Sandero n'a pas à rougir de ses lignes.

Essai Dacia Sandero à conduire la Dacia Sandero est sûre

Son moteur diesel dCi 75 n'est pas un foudre de guerre : 14,6 s pour passer de 0 à 100 kmlh. Ni l'insonorisation, quoique en progrès, la qualité majeure de la Sandero. Alors, sauf à avoir le mi diesel tatoué sur le coeur, mieux vaut le nouveau trois-cylindres 0.9 à essence 90 ch, étrenné par Clio IV et arrivé à l'occasion du restylage : 9900 en finition Lauréate et 11,1 s. Mais pour le reste, même si la commande de boîte manque de précision, la Sandero s'avère étonnamment confertable, et sait contenir le roulis malgré sa haut garde au sol (16 cm) et ses suspensions à large débattement. Sans atteindre l'équilibre parfait c la Clio Collection, ou de la Peugeot 207+ pour op aime davantage de fermeté, la Sandero peut s'embarquer dans des voyages au long cours : elle n craint ni les nids-de-poule ni les routes sinueuses.

Vie à bord
Famille et Bagages
Le point fort de la longue Sandero (4,06 m), avec son prix : elle est l'une des rares citadines polyvalentes à pouvoir vraiment accueillir une famille et ses bagages. Son coffre est sans égal dans la catégorie : 20 litres. Trois adultes peuvent prendre place à l'arrière, sans trop frotter leurs épaules, ni baisser la tête car le toit est haut : 1,52 m. À la longue, ils trouveront toutefois l'assise ferme, car trop mince : revers d'une banquette qui se replie entièrement. Les touches de faux chrome et le nouvel agencement de la planche de bord venus lors du restylage viennent un peu égayer une ambiance intérieure jadis tristounette. Mais sur­tout, la Sandero en a profité pour remettre à jour sa dotation : quatre airbags au lieu de deux, ESP et banquette fractionnable de série. Et accueillir les dernières options apparues sur la gamme Dada: GPS intégré, régulateur de vitesse. Cette montée en gamme contribue au bien-être à bord.

Rapport prix/équipement de la Dacia Sandero Imbattable

Il faut parfois se pincer pour y croire : 10 900€ pour la Sandero animée par un honnête dCi 75 qui lui apporte 200€ de bonus ! Sa plus proche rivale, la Clio Collection, est proposée à partir de 1690€ de plus à moteur égal. La Sandero n'est pas démunie : ESP, radio, Bluetooth. Mais Dacia connaît l'art de faire monter à l'étage supérieur. Climatisation ( 900€ en option ) antibrouillards ( 150€ ) sont offerts en finition Lauréate ( 12 000€ ), de même que rétroviseurs électriques, volant et siège conducteur réglables. Le client a vite fait le compte... Il lui suffit alors d'ajouter peinture métallisée ( 41€ ), GPS intégré à écran tactile ( 240€ ), et le régulateur de vitesse ( 150€ ) pour se prémunir des radars. Addition finale : 12 800€. Pour ce prix, la Sandero est non seulement moins chère que ses rivales, mais aussi mieux équipée !

Moins austère : Des touches de faux chrome, une casquette moins proéminente, des ensembles mieux délimités : le tableau de bord est monté en gamme.

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A l'identique : l'essentiel du restylage a porté sur la partie avant et le tableau de bord. A part les feux moins hauts, l'arrière n'a pas changé.

Bilan Faut-il acheter une Sandero ?

Compte tenu de ses qualités routières, de son gabarit et de son tarif, la question doit être posée différemment : quelle raison de ne pas acheter une Sandero ? L'image de marque, peut-être, plus flatteuse chez Chevrolet. Ou la forte notoriété des 207+ et Clio Collection. La Peugeot est toutefois trop haut placée sur l'échelle des tarifs : 5 350 € de plus que la Sandero. La Clio Collection, en revanche... A peine 1690 € de plus avec, de série, une climatisation facturée 900 € sur la Sandero. Là, il y a matière à hésitation. Plus sur Dacia Sandero relisez notre article

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