la Prius a ouvert la voie de l'hybride chez Toyota. Puis Lexus a fait grimper la barre technologique d'un cran avec le SUV RX et les berlines haut de gamme GS et LS. Récemment, c'est la Prius+, premier monospace à sept places du genre, qui a repris la technologie. En intégrant son système HSD dans la citadine Yaris, Toyota démontre que le diesel n'est pas une fatalité, même d'un point de vue économique, que l'essence est de toutes les façons l'alliée des petites voitures qui roulent le plus souvent en ville, et que l'hybridation est certainement la meilleure solution à court terme, notamment pour cette utilisation. D'ailleurs les clients ne s'y sont pas trompés: tout bon de commande signé aujourd'hui pour une Yaris HSD 100h donnera lieu à une livraison au mieux en mars 2013. Avec un Prix de revient kilométrique exceptionnel de 21 centimes par kilomètre, la petite Toyota s'avère très économique à l'usage. Sa consommation homologuée de seulement 3,51 aux cent alors qu'elle roule à l'essence le démontre. Sur la seconde marche du podium, la Peugeot 508 HYbrid4, une grande routière à la fois diesel et électrique, est aussi un succès puisque cette version représente 25% des immatriculations du modèle. La troisième place revient à une autre Toyota, la Prius Plug-in (hybride et rechargeable), laquelle est capable de rouler 20 km en tout électrique avant d'utiliser son moteur thermique. Sur le papier c'est idéal, mais le prix élevé du modèle l'a fait reculer dans nos notes.
LA FICHE
Budget
Prix : 18 500€
Bonus écologique : 2000€
Puissance fiscale : 4 CV
Valeur résiduelle : 51,7%
Dimensions
L x l x h (m) : 3,89 x 1,70 x 1,51
Coffre : de 286 à 737
Technique
Moteur : essence : 4 cylindres, 1497 cm3 (74 ch) - électrique : (26 ch)
Couple : 111 Nm à 36000 tr/min pour le thermique et 169 Nm dès 0 tr/min pour l'électrique.
Performances
Vitesse maximale : 165 km/h
De 0 à 100 km/h : 11,8 secondes
Consommations/CO2
Ville/route/mixte : 3,1/3,5/3,5 l aux 100 km
Rejet de CO2 : 79 g/km
Au volant, à vivre
Si l'on se place du côté du consommateur de carburant, le terrain de prédilection de la Yaris hybride est évidemment urbain, là où le système peut jouer à plein de sa malicieuse technologie. L'amusement et même l'émerveillement qui peut gagner le conducteur lorsqu'il conduit en centre-ville ou dans les bouchons s'estompe néanmoins lorsqu'il faut relancer sur route ou autoroute, le moteur thermique, accouplé à la boite de vitesse à variateur, étant alors obligé de monter momentanément dans les régimes les plus élevés pour donner satisfaction.
Heureusement, cela ne dure jamais longtemps et au final l'impression de conduite reste positive. Petite dehors mais grande à l'intérieur, la Yaris offre une bonne habitabilité et un volume de coffre suffisant. Le niveau de finition peut marquer le pas par rapport à ce qu'on trouve à bord d'une Peugeot 208 ou d'une Volkswagen Polo, mais la Yaris semble néanmoins promise à une bonne longévité.
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