ECALL, l'appel d'urgence automobile fonctionne
L'appel d'urgence automobile fonctionne. En fin d'année 2013, l'automobile club italien ACI, a testé en grandeur nature l'ECALL. L'ECALL s'active soit manuellement par le conducteur, soit tout seul lors d'un gros choc.
Selon l'ACI l'opération a été un succès, puisque 90% des demandes de secours sont arrivées au centre d'appel en un temps moyen de 15 à 20 secondes.
L'ECALL sera obligatoire sur tous les véhicules neufs à compter d'octobre 2015.
Sécurité en pleine évolution : L'e-call, l'appel d'urgence intégré dans les véhicules dès 2015
Un pas de géant pour la sécurité routière
Le Parlement européen, ayant déjà traité la question des émissions de CO2, s'attaque désormais à un sujet d'importance cruciale : l'intégration de l'appel d'urgence, ou "e-call", dans tous les véhicules. Dès 2015, ce système deviendra obligatoire, du moins en théorie. Quels ajustements à la règle ont été adoptés et comment le Conseil européen va-t-il réagir à cette nouvelle législation ?
Une initiative qui pourrait sauver des milliers de vies
Le projet législatif a été adopté en première lecture par une large majorité au Parlement européen. Ce service gratuit, accessible via le numéro 112, permettra aux secours d'accéder rapidement aux informations nécessaires pour intervenir efficacement. D'après les études menées, environ 2 500 vies pourraient être sauvées chaque année en Europe, tandis que la gravité des blessures serait réduite dans de nombreux cas. Mais quel est le coût de ce dispositif pour les consommateurs ?
Un investissement rentable pour la sécurité
Le Parlement estime que l'e-call coûterait environ 100 euros par unité lorsqu'il sera installé dans tous les véhicules. Une somme qui semble dérisoire en comparaison des avantages qu'il apporte en termes de sécurité. Toutefois, il est essentiel de rester vigilant quant à la protection des données. Comment éviter que cette innovation ne se transforme en surveillance permanente des véhicules ?
Protéger les données tout en assurant la sécurité
Un amendement apporté au projet prévoit que seules certaines données soient envoyées aux centres d'urgence, notamment le type d'activation, la catégorie du véhicule, le type de carburant utilisé, l'heure de l'accident, la localisation exacte du véhicule et son sens de marche, ainsi que le nombre de ceintures de sécurité bouclées au moment de l'accident. Cette mesure suffira-t-elle à garantir la protection des données ?
Un calendrier adapté aux besoins du secteur
Les constructeurs devront intégrer l'e-call dans leurs nouveaux modèles d'ici octobre 2015 au plus tard. Cependant, les députés européens ont jugé nécessaire d'accorder un délai supplémentaire aux acteurs du secteur, qui souhaitent disposer de plus de temps pour développer et tester ce système révolutionnaire. Quelles seront les conséquences de ce report sur la mise en œuvre de l'e-call ?
La sécurité routière est en constante évolution et l'intégration de l'appel d'urgence e-call dans les véhicules constitue une avancée majeure. Reste à voir comment cette innovation sera mise en œuvre et si les défis en matière de protection des données seront relevés avec succès.