Mercedes Classe B

Le temps où les berlines étaient les locomotives de la gamme Mercedes est révolu. La Classe C (9200 ventes en 2012) s'incline devant le Classe B (13700 ventes). Et en 2013, c'est la compacte Classe A qui prendra le pouvoir dans la gamme. Le succès du Classe B ne s'est pas fait en un jour. Ce deuxième modèle, lancé à l'automne 2011, a su gommer l'inconfort de son aîné et s'habiller de lignes plus séduisantes. Surtout, il reste unique : c'est le seul à répondre aux besoins d'un public qui veut bien d'un monospace compact à condition qu'il soit premium. Pour confirmer son statut à part, le Classe B voit aujourd'hui plus haut en puissance que ce soit en essence ( 250 BE de 211 ch) ou en diesel (220 CDI de 170 ch). Il gagne aussi en confort de conduite grâce à la nouvelle boîte robotisée à double embrayage ( comme une DSG de Volkswagen), baptisée 7G-DCT.

Automatique et sobre

Cette transmission facturée 1950€ associe la douceur de l'automatisme à l'indispensable maîtrise de la consommation. D'ailleurs, cette 180 CDI est annoncée à 4.2 l/100 km en valeur mixte et les émissions de CO2 sont à bonne distance du malus écologique. Le pari de la sobriété est donc gagné, et l'agrément de conduite est à peine écorné par des passages de vitesse parfois trop lents en ville. Avec son gabarit court (4.36 m) et son assise en hauteur, le Classe B est de toute façon à son aise en milieu urbain. Sur la route, il peut compter sur les 109 ch de son moteur pour se fondre sans mal dans le trafic, et les longs parcours se font maintenant en compagnie de suspensions plus douces. Les passagers sont d'ailleurs choyés à l'arrière avec une bonne place aux jambes et une garde au toit qui mettra tout le monde à l'aise. La présentation est à l'avenant, mais il faut viser la finition Design pour un équipement digne du standing. La facture grimpe alors à 31400 € sans les options, mais une Mercedes chère n'est pas un étonnement.