Nombre d'immatriculations malheureux
1 898 760 véhicules immatriculés ! C'est le nombre d'immatriculations de voitures neuves sur le territoire français en 2012, soit 13.9 % de moins qu'en 2011, et le plus bas depuis 15 ans (le niveau bas des deux dernières décennies étant de 1.713 millions en 1997).
Une faible performance qui s'explique en partie par l'effet post-prime à la casse et gros bonus, après le carton ( près de 2.3 millions de voitures vendues) de 2009.
Néanmoins, le marché n'était plus descendu au dessous de 2 Millions depuis plus de 10 ans et la perte de vitesse des constructeurs français sur leur marché national est embarrassant.
Car si certaines marques persistent inexorablement de battre des recors, et si l'on excepte Dacia (marque roumaine de Renault), Peugeot, Citroën et Renault ne totalisent plus à eux trois que 48.2 % des ventes en France, alors qu'ils avaient encore plus de 60 % de part de marché il y a 20 ans.
Gamme vieillissante, paris stylistiques perdus, nos constructeurs nationaux ont en outre été mis mal par la polarisation du marché provoquée par la crise (les marques de haut de gamme et Low Cost tournent à plein, celles s'adressant à la classe moyenne étant plus à la peine).
Articles similaires
Les derniers modèles présentés (gamme DS chez Citroën, Peugeot 208, Renault Clio) ont néanmoins de quoi donner espoir, et même si le marché va encore rester bas en 2013, il est possible que les cartes soient redistribuées. Quant à regagner des parts de marché...
Relisez aussi une année record en terme d'immatriculation. Les aides si elles ont été bénéfiques sur le court se payent à moyen terme. Il va falloir un peu de temps pour que le marché se stabilise et reviennent à la normal.
C'est dans l'innovation et le style que les constructeurs vont redonner envi au consommateur d'acheter des voitures.