La chine et son marché prometteur

N.S Carideal

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Les premières marques importées , Volkswagen ou GM se frottent les mains.On est loin des 24% en taux de croissance annoncé entre 2005 et 2010. Mais les ventes devraient continuer de progresser jusqu'en 2020 sur une allure de 8%. Le marché devrait ainsi passer de 14.5 millions de véhicules à quelque 22 millions à la fin de la décennie. Dans le même temps, la demande évolue pour se rapprocher de celle des Etats-Unis, de l'Europe et du Japon. Loin d'être écolos, les Chinois continuent d'avoir un penchant pour les 4x4 et les SUV dont les ventes vont augmenter, en moyenne, de 13% par an jusqu'en 2020. Aubaine pour les constructeurs qui y font leurs meilleures marges, ils seront de plus en plus enclins à acheter des voitures chères, entre 31000€ et 100000€. Cependant, du fait de l'élargissement de la classe moyenne,et bien que l'Etat ait drastiquement réduit les subventions accordées aux acheteurs de petites cylindrées, le gros des ventes ventes va se concentrer sur les voitures de milieu de gamme, affichées entre 10 000 et 31000€. McKinsey se veut néanmoins prudent et précise:"Vendre des voitures en chine reste ardu, et des incertitudes peuvent ralentir ou perturber le marché". La volatilité de la clientèle, les surcapacités industrielles, la montée des marques nationales et les prises de conscience environnementales compliquent ainsi le travail des constructeurs. Certaines villes comme Pékin, Shangaï et Canton limitent, par exemple, la circulation à cause de la pollution et du trafic. Et une vingtaine d'autres métropoles devraient suivre d'ici 2020.

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