Les 7 plus gros constructeurs perdent du terrain en France

Les marque généralistes de "la bande des 7" souffrent. A peine 12 points de part de marché cédés de 1965 à 2000. Mais 15 points perdus depuis, sur une période trois fois plus courte !

Sept constructeurs ont longtemps régné sans partage sur le marché français. Les trois marques nationales ( Renault, Peugeot, Citroën ) et quatre autres décrites comme "les grands importateurs" : Volkswagen, Ford, Opel et Fiat. Aussi loin que remontent les statistiques, ces marques ont toujours occupé les sept premier rangs du marché français, laissant leurs rivales loin derrière... avant que Toyota, en 2006, ne brise leur hégémonie en passant Fiat. L'ouverture progressive du marché français à de nouveaux acteurs, ainsi que la montée en puissance des marques spécialisées, avaient déjà érodé leurs positions : de 95 % du total des ventes du marché français en 1965, leur part était tombée à 75 % en 2005. Ce mouvement s'est ensuite confirmé : 71 % des ventes en 2007. Bonus et prime à la casse ont donné un petit répit à ces sept marques généralistes, en favorisant la diffusion de petits modèles : 75 % des ventes en 2009. Mais depuis, leur repli s'est amplifié : elles ne représentaient plus, sur les 11 premiers mois de 2012, que 68 % du marché français. A l'exception de Volkswagen ( qui chute de 3 % à la fin novembre après une année record en 2011 ), toutes ont enregistré en 2012 un recul supérieur à celui du marché ( -14 % ), notemment Fiat ( -25 % ), Opel et Renault ( -24 % ). Opel figure désormais au septième rang du marché, français, derrière Nissan, Toyota, Audi, BMW et Mercedes.

/Les étrangères, préférées des français