Kangoo hybride et rechargeable propulsé par un moteur thermique
A force de crier sur les toits que l'avenir est à l'électrique, on pensait que Renault avait fait une croix sur les technologies hybrides. D'ailleurs, pendant longtemps, le constructeur martelait que l'hybridation n'était pas une solution viable économiquement. En coulisse, les lignes semblent avoir bougées, car quelques ingénieurs planchent sur le sujet à l'image du projet Vel'roue piloté par Michelin en association avec l'Institut Français du pétrole ( IFP ) et l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie ( Ademe ). A l'image de PSA avec la technologie Hybrid4, Renault a cherché à implanter la cinématique hybride sur un Kangoo et sans importantes modifications. Les ingénieurs ont retenu la technologie Active Wheel développée par Michelin qui consiste à intégrer les moteurs électriques dans les roues arrière. D'une puissance de 48 ch, chaque moteur est alimenté par une batterie lithium ion d'environ 10kWh logé sous le plancher comme le Kangoo Z.E ce qui permet de garder le volume de chargement intact. Ce démonstrateur a pour particularité d'offrir un fonctionnement bi-mode ( véhicule électrique ou 4x4 hybride rechargeable ). Il peut parcourir 50 km en 100% électrique puis au-delà le moteur 1.2 TCe de 105 ch accouplé à une boîte robotisée prend le relais, les moteurs électriques apportant un surcroît de motricité en cas de besoin. Cette architecture n'est pas à l'ordre du jour à cause du surcoût, mais aussi parce que Nissan a pris de l'avance sur le sujet en témoigne le concept-car Hi Cross dévoilé au Salon de Genève au printemps 2012.
Ford fait cavalier seul
Au sein de la gamme diesel de Ford l'on troouve le 1.4 TDCi ( DV4 ) et le 1.6 TDCi ( DV6 ) issus de la collaboration Ford/PSA et développés par le groupe française. Le constructeur américain vient de lancer en catimini sur le B-Max et sur la Fiesta restylée, un inédit 1.5 TDCi de 75 ch ( DV5 ) pour lequel Ford est avare en information. Se pose la question : à quand l'arrivée de ce moteur sous les capots des Citroën et des Peugeot ? Il s'avère que ce DV5 est un pur TDCi. Techniquement, il s'agit d'un DV6 dégonflé en cylindrée ( 1498cm3 ) avec un alésage réduit ( 73,5 contre 75 mm ) et dépourvu d'échangeur thermique ce qui explique que ses émissions de CO2 soient supérieures à celles du 1.6 TDCi 95 ch ( 98 contre 95 g/km). En fabriquant de moteur dans la même usine ( Dagenham en Angleterre ) que le DV6, Ford réalise des économies d'échelle puisqu'auparavant il achetait le 1.4 TDCi à PSA. Après l'arrêt de la collaboration sur tous les moteurs supérieurs à 2.0 à l'horizon 2015, le lancement du 1.5 TDCi réduit le mariage à une peau de chagrin, seul le 1.6 restant dans la corbeille de mariage.
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