Plus de sécurité routière grâce à l'EURO NCAP
Dans le discours de la sécurité routière, tout du moins en ce qui concerne le nombre de morts sur nos routes, on assiste le plus souvent à une lecture simpliste des chiffres bruts, ne tenant compte ni de la météo ou du nombre de kilomètres parcouru au total par l'ensemble des véhicules ayant circulé sur notre réseau routier. Cette donnée, qui reste tout de même la plus révélatrice de la bienfaisance des mesures en place, mais qui n'est pas exploitable sans être pondérée, donne néanmoins lieu à toutes les analyses, plus ou moins justes. Et si la tendance baissière de ces dernières années est palpable, il est exacte que la route n'a jamais si peu tué dans l'hexagone, certains diront peut être un peu vite que c'est grâce à la mise en place de nombreux radars automatiques, d'autres parleront d'une prise de conscience collective, mais peu mettront en avant la qualité de notre ingénierie automobile, qui déploie toutes ses forces à développer des équipements de sécurité active comme passive.
Par ailleurs, peu-être que sans les critères EURO NCAP, il en aurait été autrement. Car si la sécurité routière est l'affaire de tous, aucun constructeur de renom, ne peut par ailleurs se permettre de mettre à la route autre chose que des véhicules ayant reçu 4 ou 5 étoiles au crash-test. Il convient alors de reconnaître que les règles de cet organisme belge, qui vont encore se durcir, ont contribué à l'amélioration de notre sécurité, en incitant les constructeurs et équipementiers à développer des technologies d'absorption d'énergie et de protection des passagers comme des piétons afin d'obtenir les meilleurs notes. Bien sûr, au final, c'est toujours le consommateur qui paye la facture, mais pour une fois c'est pour la bonne cause !
La Toyota Aygo de 2012 qui n'a que 3*...
Le Dacia Lodgy ne fait guère mieux !
Le Range Rover 2012 avec ses 5* on remarque de suite la différence de protection des passagers !