Les professionnels de l'automobiles voient rouge. Pas question de laisser faire n'importe quoi aux sites Internet de ventes de véhicules d'occasion ou de voiture neuves. Mises en cause, sans citer de nom, certaines de leurs publicité sont de nature à induire en erreur le consommateur. Pèle-mêle, parmi les réclames incriminées, l'ont peut trouver des annonces de professionnels se présentant comme des mandataires d'une certaine marque, laissant à penser que la société fait partie du réseau agréé par le constructeur. D'autres offres se font sans justifications des sources d'approvisionnement. Enfin certains utilisent le logo d'un constructeur alors que cette pratique est interdite. S'il s'agit de voitures neuves, les mêmes dérives avaient été constatées par huissier au printemps sur des annonces de véhicules d'occasion. Dans ce cas, ces pratiques concernaient des annonces avec des photos annonces avec des photos ne correspondant pas au modèle à vendre, voire de voiture en stock, alors que leur date d'arrivage est postérieure à l'annonce... L'ensemble de ces opérations devrait permettre à la direction générale de la concurrence, du commerce et de la répression des fraudes (DGCCRF) de se saisir du dossier et d'enquêter. Chacun des constats établis par huissier pourra, le cas échéant, constituer des preuves. "L'objet de notre action n'est pas de contester la concurrence entre les sites Internet et les concessionnaires, puisque eux mêmes vendent sur le Web et qu'ils sont contrôlés pour cela. Mais nous espérons un cadre pour la vente en ligne. Or sur Internet, c'est le désordre !" avancent les professionnels de l'automobile.