La série 1 n'est pas une habitude familiales : format court (4.32 m), toit bas, long capot, rang arrière encombré par le tunnel de transmission. La déclinaison 3 portes lui convient donc bien. Portes avant étirées aux vitres sans cadre affinent encore sa ligne de break de chasse.Et les tarifs baissent de 750 € par rapport à la berline, avec un premier tarif de 23700 € pour la 114i de 102 ch. Mais pour fêter l'arrivée de sa version 3 portes, la série 1 s'est offert un bijoux d'un autre éclat, la M135i : 320 ch, 5.1 s et 44850 € en BVM6, 4.9 s et 47200 € en BVA8. La M135i est une "M performance", étage situé en deçà de M. La différence ne saute pas aux yeux. Elle dispose des éléments distinctifs d'une M: prises d'air élargies, suspensions baissées de 1 cm, sièges Sport. Et récupère la base du six cylindres de 2979 cm3 du coupé 1M, avec 20 ch de moins. En mode Eco, elle est modeste: 7.5 L aux 100 km en BVA8 (750 €de malus). Mais le mode sport+ libère la puissance qui gronde en elle : la sonorité pleine du six cylindres envahit l'habitacle, et la M135i rentre dans un autre espace-temps, ou nulle autre compacte ne peut la suivre. L'équilibre du châssis efface les grandes courbes, aucune perte de motricité malgré le déluge de puissance, privilège des propulsions. Seul petit souci, la direction à assistance électrique, concession faite à la sobriété, n'offre pas le même sentiment de précision que celle, hydraulique, de la précédente Série 1. Mais la fête n'est pas finie : la M135i récoltera en novembre, comme la 120d, une transmission intégrale. De quoi gagner encore quelques dixièmes de 0 à 100 km/h...