Quel est l'avenir de l'autopartage ?

L'autopartage n'est pas du covoiturage mais de l'automobile en libre service, ou location multiple. Le covoiturage consiste simplement à accueillir un collègue de bureau ou un inconnu dans un véhicule personnel une sorte de stop des temps modernes, mieux organisé, et à lui demander de partager les frais du voyage avec lui.
L'autopartage se distingue aussi de la location simple de voiture ou de la location longue Durée (LLD) : pour pratiquer l'autopartage, il faut d'abord s'abonner de manière pérenne, à l'année par exemple, L'abonnement est payant. L'abonné réserve ensuite sa voiture via une plateforme internet, puis se voit facturer l'utilisation soit à l'heure, soit au kilomètre, soit les deux. L'abonné n'a ensuite plus rien à payer, ni essence, ni assurance. L'autopartage se veut donc de la location ponctuelle, de très courte durée, mais n'entend remplacer ni la location de voitures ni les transports en commun.
L'autopartage est avant tout destiné à un public plutôt jeune, qui n'appartient pas à la génération où l'automobile symbolise la réussite sociale....

L'autopartage poussé par les nouveaux codes sociétaux ?

On assiste à un phénomème nouveau, les gens ou les entreprises ne veulent plus être propriétaire de leur voiture mais utilisateur d'un service, celui de la mobilité. Aujourd'hui la réussite sociale ce n'est plus posséder la belle voiture, nous ne sommes plus dans les années 30, 40 ou encore 90. De nos jours, montrer que l'on a réussi c'est posséder le dernier Iphone ou la dernière tablette.

Pourtant, comme le montre la vidéo de l'enquête de l'Argus, il y a des couacs au démarage. Il faut espérer que le système va se roder dans le temps et prendre de la maturité. Il faut aussi rappeler que le système est financé par des sociétaires, qui sont en majorité des collectivités locales et donc financé par nos impôts.

L'Argus automobile a testé pour vous Autolib....ça commence mal...