NEDC test de consommation européen et émissions de CO2
Afin que les chiffres de consommation et d'émissions de CO2 annoncés par les constructeurs soient comparables quel que soit l'organisme qui les mesure, une procédure de laboratoire a été définie en janvier 2000, au niveau européen. Il s'agit d'un cycle de conduite, réalisé sur des bancs à rouleaux, censé reproduire les conditions de circulation rencontrées sur les routes européennes.
Ce cycle baptisé NEDC pour New European Driving Cycle, additionne un parcours urbain, effectué quatre fois eu un parcours extra urbain.
Le parcours urbain est long de 4.052 km et seuls les trois premiers rapports de la boite de vitesses sont utilisés. La vitesse maximale atteinte quatre fois et de 50 km/h. Ce cycle dure 195 secondes et la vitesse moyenne est de 18.7 km/h.
Le test NEDC se déroule sur un banc à rouleaux
Le parcours extra urbain fait 6.955 km. Il comporte des périodes d'accélérations et des paliers à 50, 70 et 100 km/h. La vitesse maximale est de 120 km/h. Ce cycle a une durée de 400 secondes et la vitesse moyenne est de 62.60 km/h. Le premier reproche que l'on peut faire au NEDC est sa distance trop faible, 11 km. Il est aussi trop peu exigeant en matière d'accélération. En cycle urbain, le véhicule passe de 0 à 50 km/h en 26 secondes !
Un cycliste ferait mieux. La vitesse moyenne n'est que de 33 km/h et la vitesse maximale en extra urbain de seulement 120 km/h pendant 10 secondes. Le NEDC est aussi victime des progrès technologiques des constructeurs. Non seulement les véhicules seraient optimisés pour ce test, mais surtout ils intégreraient des systèmes capables de détecter le cycle et d'adapter la consommation en conséquence en diminuant, par exemple spectaculairement la puissance disponible.
La supercherie est d'autant plus préoccupante que le NEDC ne sert pas seulement à mesurer la consommation et les émissions de CO2, mais aussi à mesurer les polluants réglementés.
Les tests NEDC de consommation remis en question pour les voitures hybrides
Les véhicules hybrides rechargeables affichent des consommations anormalement basses, car les constructeurs ne disent pas tout, dans un premier temps il s’agit de prototype, donc la loi ne les y oblige pas et ils ne sont pas contrôlé.
De plus dans la procédure d’homologation, certains points font la part un peu trop belle aux constructeurs comme la détermination de la charge zéro de la batterie, l’UTAC considère que la batterie est vide quand les instruments du tableau de bord indiquent qu’elle est au niveau zéro, dans la pratique ce n’est pas vrai !