Autolib Paris la voiture en libre-service sera électrique
L'élu socialiste, également présidente du syndicat mixte chargé de la mise en œuvre d'Autolib, a ainsi clarifié les choses. En effet, le doute subsistait quant à savoir si les voitures retenues seraient électriques ou hybrides.
La décision a donc été prise de recourir à des véhicules zéro émission qui devraient s'avérer parfaitement adaptés à un usage urbain et péri-urbain de part leur autonomie qui tourne généralement entre 130 et 160 km/h.
Si l'on ne sait toujours pas quels modèles seront retenus, d'aucuns parlent de la Peugeot iOn. Annick Lepetit a précisé qu'il y aurait le choix entre des voitures à deux places et d'autres à quatre places.
Le maire Bertrand Delanoë dévoile le projet Autolib, respectueux de l'environnement, dans une nouvelle tentative de réduction du trafic parisien
La Bluecar au salon de l'automobile de Paris en septembre. Le constructeur Bollore a remporté le contrat Autolib pour stationner 3.000 des voitures électriques dans la capitale française.
Les Parisiens ont d'abord été incités à enfourcher leur vélo grâce à un système innovant de vélos en libre-service. Aujourd'hui, les habitants de la capitale française et les touristes qui ont adopté le système de location de vélos Vélib pourront bientôt se déplacer en ville en voiture électrique écologique pour moins cher qu'une bouteille de vin de table.
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Le programme Autolib, qui devrait être mis en place à l'automne prochain, verra 3 000 voitures à piles en forme de bulle stationnées dans 1 000 points de location en libre-service dans la ville et sa banlieue.
Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a annoncé que les autorités de la ville ont sélectionné un véhicule quatre places produit par la société française Bolloré, dirigée par le charismatique industriel et homme d'affaires Vincent Bolloré.
La Bluecar, conçue par Pininfarina, partenaire italien de Bolloré, est alimentée par une batterie au lithium métal polymère créée par la société, qui leur permet de parcourir environ 250 km entre les charges. Les batteries mettent quatre heures à se recharger.
Avec une vitesse maximale de 130 km/h et une accélération de 0 à 60 km/h en 6,3 secondes, la voiture bleue ne battra aucun record, mais elle est conçue pour les courts trajets en ville pour les 58 % de Parisiens qui ne possèdent pas de voiture et les 16 % supplémentaires qui en possèdent une mais l'utilisent moins d'une fois par mois.
Les conducteurs de l'Autolib auront besoin d'un permis de conduire complet et devront s'inscrire au programme pour 12 € - un peu plus de 10 £ - par mois. Ensuite, ils paieront 5 € pour la première demi-heure, 4 € pour la suivante et 6 € pour chaque tranche de 30 minutes suivante, ce qui encouragera les petits sauts.
Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports, a déclaré qu'elle espérait que le programme attirerait entre 160 000 et 200 000 abonnés pour atteindre le seuil de rentabilité.
M. Delanoë n'a pas caché son ambition de réduire le nombre de voitures à Paris en introduisant des schémas routiers restrictifs et en mettant en place un vaste réseau de pistes cyclables, au grand dam des automobilistes.
En 2007, il a mis en place le Vélib, un nom qui combine vélo et liberté. Malgré les problèmes de vol et de vandalisme, ce système a pris son essor et a été copié par des villes du monde entier, dont Londres. Aujourd'hui, les vélos Vélib gris et encombrants de 20 kg font partie intégrante de la vie parisienne.
Selon une étude commandée par la ville de Paris, la voiture moyenne dans la capitale passe environ 95 % de son temps garée.
Bolloré a investi 60 millions d'euros dans le projet Autolib, qui devrait coûter plus de 110 millions d'euros au total.
Pour ceux qui s'inquiètent de trouver leur chemin dans la capitale française, l'Autolib sera équipé d'un GPS intégré et d'un bouton d'appel d'urgence.