Biocarburants oui mais ....

Cinq ans ! Entre le moment où Thierry Breton, alors ministre de l'Economie, et le publication ferme et définitive d'une étude objective sur les biocarburants:Sans prendre en compte des effets de changement d'affectation des sols, l'étude indique que les biodiesels et bioéthanols affichent des bilans energetiques et d'émission de gaz a effet de serre favorables par rapport à ceux des carburants fossiles de références respectifs, soit le gazole et l'essence conclut l'Agence de maîtrise de l'énergie.

Dans le détail, l'éthanol français produit à partir de betteraves permet d'aconomiser 66% de gaz a effet de serre par rapport au sans-plomb.Il en va de meme pour le biodiesel, issus du colza cultivé sur notre territoire : 59% de gaz à effet de serre en moins par rapport au gazole traditionnel. Seul problème, et non des moindres, l'épineux dossier du changement d'affectation des sols. En effet selon l'Ademe ( Agence de l'envirronement et de la maîtrise de l'énergie), les biocarburants sont interessants uniquement si ils n'ont pas poussé sur une zone victime de déforestation. Dans le cas contraire, ils emmettraient 2 à 4 fois plus de gaz a effet de serre que les carburants fossiles.

Bruno le Maire, quand à lui, n'a retenu que le coté positif de ce rapport. Le ministre de l'agriculture a annoncé que la France atteindra la proportion de 7% de biocarburants dans les carburants routiers d'ici fin 2010,alors que l'union européenne n'en exige que 5.75%. Il a également répondu au detracteurs du biocarburant que: seulement 1% de la surface agricole totale du pays, soit 2 millions d'hectares serait consacrés à la production de cette énergie.