Internet s'invite dans la voiture du futur
Les constructeurs développent des systèmes de radio, navigation, assistance ou téléphonie qui ne fonctionnent qu'avec le Web. Citroen et Peugeot ont déjà le Navidrive RT4 ou RT5 qui intègre le téléphone, mais Mercedes va plus loin avec le MyComand présenté au salon de l'auto de Los Angeles.
La voiture est un des derniers endroits ou l'on n'est pas connecté au Web. A l'ère de L'iphone, une connexion mobile au Web jouera un rôle majeur dans l'attrait de cette offre automobile. Pourtant, les premiers essais de branchement automobile sur le Net ne sont pas récents. Dès 1998, Mercedes équipait une série E d'une liaison à Internet.
Les rivaux Mercedes BMW embarquent - via le système de navigation de la voiture - des cartes Google ou des données personnelles. La nouvelle BMW série 7 propose en option un ConnectedDrive qui permet une utilisation limitée d'Internet sur l'écran du tableau de bord. Aux Etats-Unis, Chrysler propose contre environ 600 dollars, ainsi qu'un abonnement mensuel la possibilité d'embarquer une borne WiFi dans la voiture, ce qui permet aux occupants de surfer sur le Web avec leurs téléphones, agendas ou ordinateurs portables. Enfin, des GPS embarqués comme TomTom accueillent des services internet du type Google, des infos routières en temps réel ou les prix de l'essence à telle ou telle station-service.
Certains constructeurs travaillent pour développer des applications beaucoup plus puissantes, avec de nombreux avantages à la clé : d'opérer un diagnostic de la voiture à distance, régler une suspension ou une alimentation, télécharger des logiciels, prévenir les secours en cas d'accident. Il devrait aussi y avoir des des applications "éconologiques", comme gérer la dépense énergétique d'une future voiture électrique en fonction d'un relief à venir sur la route.