Boitier de géolocalisation
La rebellion est arrivée des Etats-Unis. Les chauffeurs de taxis se sont mis en grève car ils ne supportent plus de se voir imposé par la municipalité, un GPS permettant de les localiser, calculer leur vitesse aini que de contrôler leur recette quotidienne. Des équipements "espions" ils en existent de toutes sortes (dispositifs de géolocalisation de flottes captives...). bien encadrés par la loi, aujourd'hui ses dispositifs ne posent pas de problème car salariés
et employeur l'accepent. En effet, les règles strictes édictées par la CNIL, permettent à l'utilisateur de couper ce système à son gré. La nouveauté réside plustôt dans la mise au point et la commercialisation de GPS relié au réseau GMS permettant de voir en temps réel, un automobiliste de manière précise. Des sociétés spécialisées tels que Siemens ou
IBM vendent déjà un tel produit à l'Arabie Saoudite ou aux emirats arabes unis : le Mux y Fleet (le Moyen Orient est assez peut permissif. IBM livre des matériels aux compétences similiares à celles du Mux y Fleet ; les conducteurs sont donc espionnés en temps réel. Si un automobiliste dépasse la vitesse autorisée, une alerte retentit ; s'il persiste un PV est directement envoyé chez lui.). Ce petit boitier, grand comme un chargeur de CD, peut lire et interpréter toutes les données transmise par le réseau multiplexé ou b us. En connectant le boitier à ce réseau on
peut avoir accès à la vitesse, au régime de rotation du moteur, l'angle de braquage du volant... Couplé à un enregistreur, cet équipement peut permettre de détecter quand le conducteur dépasse la vitesse autorisée, par exemeple.
Utilisé comme un outil de mise au point; le Mux y Fleet détourné de sa fonction peut devenir un redoutable boitier de flicage embarqué.
La CNIL est un acteur incontournable lorsqu'il s'agit d'oéil ectronique embarqué. En décembre 2005, elle fait savoir aux assureurs que le traitement des éventuels dépassements de limitation de vitesses est proscrit par la loi du 6 janvier 1978 qui interdit à des personnes privées d'effectuer de tels traitements. En outre, la CNIL a indiqué aux assureurs
que l'atteinte à la liberté d'aller et venir anonymement à laquelle pouvait conduire la mise en place du dispositif de géolocalisation est telle qu'elle ne peut être justifiée par la nécessité de contrôler le respect d'engagement par les assurés.
La CNIL en conclu que le consentement ne suffit pas à rendre légitme tout traitement de données personnelles.
Le Mux y Fleet pourrait servir à trois catégories de professionnels :
- les loueurs de véhicules, qui auraient la possibilité de pratiquer le "rent as you drive";
- les assureurs, qui voudraient imposer en France le "pay as you drive" permettant de payer sa prime en fonction de sa conduite;
-les auto-écoles.
Les premiers intéressés sont les assureurs. déjà mis en place au Royaume-Unis ; ce système le "pay as you drive" au sens strict du terme c'est-à-dire savoir quand vous conduisez, dans quelle diredtion et combien de kilomètres le conducteur fait, sont les seules données transmise. D'autres assureurs sont prêts à bondir : Groupama et la Maaf qui avoue qu'elle n'a pas
abandonné le dossier, et qu'une cellule travaille là-dessus. Refoulé voilà un an et demi par la CNIL, le lancement
du "pay as you drive" versuion française n'est plus qu'une question de mois.