Sur les pistes africaines, la Citroën CX va pouvoir démontrer tout son potentiel et s'afficher comme une digne héritière de la DS
La DS a eu beau faire son temps, la SM n'a pas remplacé son aînée dans le cœur des Français. Cette mission revient plutôt à la CX, qui doit donc devenir la digne héritière de sa devancière, en matière tant commerciale que sportive.
Pour le moteur, le constructeur récupère le 2 L de la DS, positionné en ligne transversale. Évidemment, la suspension hydraulique, qui a fait le succès du haut de gamme de Citroën, est conservée ; s'y ajoute la direction assistée à rappel asservi conçue pour la SM.
La CX arrive sur le marché en 1974, lors de la reprise de Citroën par Peugeot SA. Il s'agit, du même coup, du dernier modèle élaboré au sein du bureau d'études créé par Pierre Boulanger et André Lefèbvre, pères de la 2 CV. Malgré ses airs de berline familiale, la CX, comme la DS en son temps, se révèle être une redoutable machine de compétition qui démontrera tout son potentiel sur les pistes africaines.
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Son point fort ? Une suspension lui permettant de se jouer des voies les plus bosselées, synonymes de casse pour ses concurrentes. Son premier engagement sur le rallye du Maroc, en 1976, se solde par une victoire dans sa catégorie et une quatrième place au classement général.
Un an plus tard, cinq CX occupent les cinq premières places du rallye du Sénégal. S'ensuivent une série de succès sur différentes épreuves : à nouveau le Sénégal en 1978 et 1979, le Maroc en 1980, en catégorie deux roues motrices sur le 5x5 Transafrica 1980 (quatorzième au général) et sur le Dakar 1981 (seizième au général), Terre de Provence et Mille Pistes 1981…
La CX a donc parfaitement rempli le rôle qui lui était dévolu.